Une prise en charge psychologique adaptée est présentée en fonction de votre demande ainsi que
de mes recommandations en tant qu’experte des troubles psychiques.
TCC : Qu’est-ce que les thérapies cognitivo-comportementales et émotionnelles ?
Les thérapies comportementales, cognitives et émotionnelles sont des thérapies psychologiques considérées comme des thérapies brèves. Une thérapie est une prise en charge à visée de soin. Les cognitions ce sont les activités mentales tel que, le flux de pensées qui nous traverse en permanence relatif à nos connaissances.
Ceci nous permet d’activer différents processus mentaux en interaction avec notre environnement (tels que le raisonnement, la perception, la mémorisation etc.). Le volet émotionnel quant à lui est directement lié à ce que l’on ressent.
Ces thérapies cognitivo-comportementales bénéficient du nombre le plus élevé de preuves scientifiques. Les TCC sont donc validée scientifiquement. Les thérapies cognitivo-comportementale se doivent d’être pratiquée par un professionnel de la santé mentale (psychologue ou psychiatre).
Avec l’aide d’un psychothérapeute formé en thérapie cognitivo-comportementale et émotionnel tel que Madame Abdelmoula, des séances sont organisées hebdomadairement pour vous aider à devenir plus conscient de vos pensées négatives qui peuvent être paralysantes au quotidien. En tant qu’être humain, nos émotions sont directement liées à notre interprétation de la réalité plutôt qu’à l’évènements en soit et ceci à travers nos perceptions, notre vécu, nos pensées ou encore nos croyances. Les interventions thérapeutiques des TCC concernent les processus cognitifs et le comportement associés aux émotions, à l’aspect physiologique et affectif des expériences vécues.
Le but étant d’apprendre à gérer les craintes jusqu’à leurs extinctions et ceci en assimilant l’interaction entre notre comportement, nos cognitions et nos émotions et les cercles vicieux installés depuis des années pour certains cas. Les TCC représentent donc l’application de la psychologie scientifique à la psychothérapie à travers une approche expérimentale.
Ce que n’est pas
une TCC ou une TCCE :
Les thérapies comportementales, cognitives et émotionnelles ne sont pas des approches superficielles. Le thérapeute travaille en profondeur les notions et l’inconscient n’est pas négligé.
Il ne s’agit pas d’une méthode cruelle et déshumanise. Bien au contraire, le respect de la singularité de la personne est au cœur de la thérapie. Les TCC ne provoquent pas d’effets secondaires et donc il n’y a pas de substitutions de symptômes.
La prise en charge à travers les thérapies cognitivo-comportementale ne durent pas plusieurs années. Il s’agit d’une approche brève contrairement à la psychanalyse.
La TCC n’a pas pour but de supprimer une séquence de comportement mais d’être muni d’une nouvelle séquence non pathologique.
Avec la TCC, les troubles mentaux suivants pourraient s’améliorer
L’efficacité des TCC est reconnue par la haute autorité de santé (HAS) pour traiter de nombreux troubles de la santé mentale tels que les troubles anxieux. On retrouve différents types de phobie spécifiques dans ce dernier ; les crises d’angoisses se présentent sous la forme d’attaques de paniques avec ou sans agoraphobie selon les cas. On traite également au sein du cabinet l’anxiété de séparation, la phobie sociale (ou l’anxiété sociale). Mais également, à travers les thérapies cognitives et comportementales, les troubles du comportement alimentaire (anorexie ou boulimie), les troubles obsessionnels compulsifs, les troubles du sommeil (ou troubles de l’alternance veille-sommeil à travers l’insomnie, l’hypersomnolence) ou encore le stress post-traumatique… Cependant, tous ceux qui bénéficient de la TCC n’ont pas obligatoirement une maladie mentale. C’est un outil très utile, qu’il soit effectué seul ou combiné avec d’autres thérapies.
La TCC peut être un outil utile pour n’importe qui, puisqu’elle permet d’apprendre à gérer plus sereinement les situations stressantes que nous vivons au quotidien et surtout à travers la troisième vague des TCC.
TCC la thérapie comportementale et cognitive à quoi ça sert ?
Faire une TCC sert à traiter un large éventail de problèmes, ainsi qu’à aider à identifier et à traiter rapidement des situations spécifiques. Un travail porté sur soi en lien avec une problématique donnée est réalisé. Le but est d’apporter des changements significatifs et donc palpable sur le plan émotionnel, cognitif, comportemental et interpersonnel. Les TCC nécessitent généralement moins de séances que les autres types de thérapie tel que la thérapie psychanalytique. La thérapie cognitivo-comportementale est un outil utile pour relever les défis émotionnels ou encore comportementale. Par exemple, cela peut vous aider à :
- Contrôler les symptômes des pathologies mentales et éviter les rechutes.
- Faire face à des situations stressantes dans la routine quotidienne.
- Apprendre à contrôler ses émotions.
- Résolver les conflits et apprendre à mieux communiquer.
- Surmonter la perte et la douleur, ainsi que les traumatismes émotionnels.
- Faire face au diagnostic d’une maladie.
- Gardez les symptômes physiques chroniques sous contrôle.
Parfois, la thérapie est plus efficace lorsqu’elle est associée à la prise d’antidépresseurs ou d’autres médicaments. Les études scientifiques démontrent un résultat meilleur en associant les deux.
La thérapie cognitive comportementale comprend ces étapes
Avant de débuter une prise en charge TCC, il est primordial d’installer une bonne alliance thérapeutique. Le thérapeute s’engage à adopter les outils utiles dont il est muni dans le but de mener à bien la thérapie tout en étant bienveillant et empathique. Le patient quant à lui s’engage à être motivé, investi et assidu durant la prise en charge.
La première étape est celle de l’évaluation à travers divers échelles ou questionnaires qui permettent de mesurer la sévérité des symptômes. C’est l’établissement d’une « ligne de base » afin de recueillir des éléments pré-thérapie dans le but d’évaluer la thérapie et d’identifier les cercles vicieux qui coincent le patient.
La deuxième étape est une étape informative au patient : L’information se fait à travers un travail de psychoéducation par rapport à un trouble donné.
L’abord du mécanise qui se met en place et de l’efficacité des TCC par rapport au trouble est établie.
De plus, nous expliquant par exemple la différence entre l’anxiété en tant qu’émotion, l’anxiété excessive, l’attaque de panique et le trouble de panique avec agoraphobie.
Nous détaillons également le modèle cognitivo-comportemental du trouble de panique avec agoraphobie.
La troisième étape est celle de la fixation des objectifs et de l’analyse fonctionnelle. Il est important d’effectuer un brainstorming afin d’établir des hypothèses avec le patient sur le ou les problèmes. Le but est d’établir une hiérarchie des niveaux des problèmes en utilisant des unités subjectives de perturbation et d’ainsi travailler sur les priorités du patient afin de proposer un plan d’intervention personnalisé et ciblé.
Un contrat thérapeutique est convenu avec le patient qui signe l’engagement et la collaboration entre les deux parties à travers les objectifs fixés. La thérapie est donc active et participative. L’analyse fonctionnelle permet d’étudier les différents comportements problèmes du patient. Elle a pour but de comprendre des situations actuelles et antérieurs.
On part d’une situation ou d’un problème cible et on essaie de déterminer les émotions et sensations lié à ce contexte, la signification personnelle, le comportement adopté, les cognitions et les images qui les accompagnent et pour finir l’impact sur l’entourage.
La quatrième étape est celle de l’hygiène de vie : l’instauration d’une bonne hygiène de vie à travers la radiation de substances stimulantes qui peuvent aggraver le trouble de panique avec agoraphobie (exemple alcool, autres médicaments).
De plus, on encouragera le patient à instauration un rythme circadien régulier et à faire une activité plaisante.
La sinxème étape est celle de la restructuration cognitive qui permet de prendre conscience des peurs ressenties par le patient ainsi que de son discours interne lorsque le patient est confronté à des situations anxieuses et lorsque les attaques de panique ont lieu par exemple. C’est un élément essentiel dans une thérapie comportementale et cognitive.
Le but est d’apprendre à remplacer les pensées envahissantes automatiques par d’autres pensées alternatives plus réalistes et appropriés à la situation et donc à les restructurer. Le travail cognitif au niveau superficiel se fait à l’aide du questionnement socratique.
La restructuration cognitive permet au patient d’utiliser une grille d’auto-instruction constitué de plusieurs colonnes (normaliser l’anxiété, éloigner le danger, mettre en doute les pensées négatives, apprendre du passé et de préparer l’acceptation).
La sixième étape est celle de l’exposition aux sensations physique du trouble. Les éléments comportementaux d’exposition de faire face graduellement à ses peurs du trouble panique sont importants. L’exposition aux sensations physiques consiste à reproduire les différents symptômes ressentis à travers des exercices d’exposition graduée conçus à cet effet.
Nous avons recours à l’exposition en imaginaire en premier lieu. De là, l’effet provoqué au moment des attaques de panique est de moins en moins anxieux afin de rompre le cercle vicieux.
La septième étape est l’exposition in vivo à la crainte du patient. Le but à travers cette étape est de faire face aux circonstances dans lesquelles surviennent ces attaques de panique. L’établissement de la liste des principales situations phobogènes est faite avec le thérapeute en allant de la plus facile à la plus difficile.
L’indication est de se confronter à ces situations graduellement, d’une façon répétée, rapprochée et prolongée dans le temps afin d’atteindre la phase d’habituation.
La huitième étape est le maintien des résultats et la prévention des rechutes. Dans le but de maintenir les acquis à long terme, des séances espacées après la fin de la thérapie peuvent être établi dans le but de prolonger les bonnes conduites déjà mises en place. L’établissement d’une fiche thérapeutique de prévention de rechute. Cette dernière présente une partie avec une liste de symptômes qui peuvent indiquer une rechute et une seconde partie à laquelle est énuméré les principales mesures à mettre en place et les pièges à éviter en cas de rechute.
Les psychothérapies cognitives et comportementales TCC sont axés sur le court terme, allant de 10 à 35 séances approximativement à raison d’une à deux fois par semaine en fonction du temps que vous souhaiteriez accorder à votre prise en charge TCC.
Celles-ci varieront en fonction de ces facteurs :
- Type de trouble ou de situation.
- Gravité des symptômes.
- À quelle vitesse vous évoluez.
- Niveau de stress supporté.
- Degré d’aide que vous recevez.
La thérapie cognitive comportementale peut se faire individuellement ou en groupe, avec des membres de la famille ou des personnes ayant des problèmes similaires.
Le thérapeute peut être amener à vous conseiller des ressources en ligne qui peuvent vous permettre d’avancer efficacement et sereinement dans votre prise en charge thérapeutique cognitivo-comportementale (TCC) et ce surtout si vous vivez dans une région où les ressources locales en matière de santé mentale sont rares.
Faire une TCC permet d’apprendre et de pratiquer diverses techniques telles que la relaxation, l’adaptation, la résilience, l’activation comportementale, l’exposition progressive, la gestion du stress ou encore l’affirmation de soi. L’apprentissage expérimental du fonctionnement du trouble de santé mentale se veut dans l’ici et le maintenant.
Votre première séance de thérapie
Lors de la première séance, le thérapeute recueille généralement des informations auprès de vous et vous demande sur quels aspects vous souhaitez travailler. Le thérapeute vous interrogera probablement sur votre santé physique et émotionnelle actuelle et passée afin de mieux comprendre votre situation. Il pourra également vous demander si vous pourriez bénéficier d’un autre traitement, comme des médicaments.
La première séance est également l’occasion pour vous de vous entretenir avec le thérapeute pour savoir s’il est la bonne personne pour vous. Assurez-vous de bien comprendre :
- Leur approche
- le type de thérapie qui vous convient
- les objectifs de votre traitement
- la durée de chaque séance
- le nombre de séances de thérapie approximative dont vous pourriez avoir besoin.
Il se peut que le thérapeute ait besoin de quelques séances pour comprendre votre situation et vos préoccupations et de déterminer le meilleur plan d’action. Si vous ne vous sentez pas à l’aise avec le premier thérapeute que vous consultez, essayez-en un autre. Il est essentiel d’avoir une bonne relation avec votre thérapeute pour tirer le meilleur parti de la thérapie cognitivo-comportementale. Une bonne alliance thérapeutique est donc une condition primordiale pour pouvoir avancer dans votre chemin d’introspection. La relation est cadrée par une confidentialité́ des données transmises, une confiance mutuelle et un partage des informations pertinentes au bon déroulement de la thérapie font également partie des conditions d’une bonne prise en charge thérapeutique.
Pendant la thérapie cognitivo-comportementale
Votre thérapeute vous encouragera à évoquer vos préoccupations à travers vos pensées, vos sentiments et toutes les choses qui vous inquiètent ou vous procure un mal-être. Ne vous inquiétez pas si vous trouvez difficile de parler de vos sentiments. Le thérapeute peut vous aider à vous sentir plus confiant et plus à l’aise à parler de situations inconfortables.
La thérapie se concentre généralement sur des problèmes spécifiques, en utilisant une approche ciblée. Au fur et à mesure que vous progressez dans le processus thérapeutique, votre thérapeute peut vous demander de faire des devoirs (activités, lectures ou exercices pour approfondir ce que vous apprenez pendant vos séances de thérapie régulières) et vous encourager à appliquer ce que vous apprenez dans votre vie quotidienne.
L’approche du thérapeute dépendra de vos préférences et de votre situation particulière. Le thérapeute peut combiner la TCC avec une autre approche thérapeutique (par exemple, la thérapie interpersonnelle, qui se concentre sur les relations avec d’autres personnes). Le professionnel de santé est muni de plusieurs outils et adaptera au cas par cas (sur-mesure) ceux qu’il considère correspondant à la situation problème et au fonctionnement du patient. Le but étant de rendre le patient autonome vis-à-vis de ses troubles à travers les techniques apprises.
- La composante comportementale concerne la première vague comportementale. Elle est tirée des modèles théoriques d’apprentissage du 19e siècle à travers le conditionnement Pavlovien classique, le conditionnement Skinnérien opérant ou encore l’apprentissage sociale de Bandura.
- La composante cognitive repose sur la deuxième vague des TCC et donc sur l’approche du pionnier Aaron Beck. La psychologie cognitive est l’étude du traitement de l’information et le fonctionnement mentale à travers les phénomènes conscients et inconscients qui permettent l’adaptation aux sollicitations internes ou externes qui se présentent sous forme de stimuli.
- La composante émotionnelle qui concerne la troisième vague des TCC regroupe les affects que retrouve le patient et dont ce dernier ne parvient pas à les verbaliser d’un niveau conscient. Ils sont caractérisés souvent par des sensations physiques de déplaisir. Un travail est porté sur le repérage de ce dernier dans un premier temps dans le but d’établir une réponse comportementale plus fonctionnelle.
La TCC s’adresse à tout le monde aussi bien aux enfants, aux adolescents ou aux adultes. Les outils utilisés sont adaptés en fonction de la population. Le point commun entre les individus est de vouloir dire stop à une souffrance psychologique.
Les thérapies comportementales cognitives et émotionnels vous permettent :
- De comprendre vos conflits intérieurs et vos préoccupations.
- D’apprendre à faire face aux croyances limitantes et très souvent erronées.
- D’avoir recourt à une transformation de vos mécanismes de défenses.
- De vous familiariser avec votre fonctionnement cérébral.
- De modifier votre interprétation des évènements.
- De vous aligner avec vos valeurs.
- De réussir à gérer vos angoisses.
- De retrouver confiance en vous.
- De parvenir à vous affirmer.
- D’accéder à une renaissance.
Cela comporte-t-il un risque ?
Parfois, vous pouvez vous sentir émotionnellement mal à l’aise, car cela vous fait explorer des sentiments, des émotions et des expériences douloureuses. Il est courant de pleurer, de s’inquiéter ou de se mettre en colère pendant une séance.
Certaines étapes de la thérapie TCC, comme la thérapie d’exposition, peut vous faire affronter des situations qui vous font peur (comme dans le cas de la peur de prendre l’avion). Cela peut causer de l’anxiété ou un stress temporaire. Cette exposition à l’anxiété qui cause un mal-être est contrôlé par le thérapeute et graduelle en termes d’intensité et ce que ce soit dans le cadre de l’exposition en imaginaire ou l’exposition in vivo (c’est à dire en réalité). Le thérapeute se met d’accord avec le patient sur le niveau d’exposition afin que ça se passe dans les meilleures conditions.
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