Test de QI :
Mesurer votre quotient intellectuel
Le test de QI (quotient intellectuel) vise à avoir une indication quantitative standardisée de l’intelligence humaine.
De par l’expertise de Madame Abdelmoula à travers son double master en neuropsychologie et sa sensibilité à l’actualisation des informations, nous utilisons au sein du cabinet à Nice, le dernier format de la dernière version du test d’intelligence qui est une version numérique sur iPad aussi bien pour les enfants qu’aux adultes.
Comprendre le test de QI :
Le test de QI vise à fournir une indication quantitative standardisée de l’intelligence humaine. Concrètement, le résultat d’un test psychométrique est corrélé avec d’autres composantes d’un examen psychologique. Le concept de QI remonte au début du 20e siècle.
L’idée était alors d’identifier les élèves en difficulté afin de leur apporter un soutien. Le test de QI doit être administré par un psychologue qualifié et expérimenté dans ce type de test psychométrique et donc spécialisé en neuropsychologie. Plusieurs séances peuvent être nécessaires pour l’évaluer dans des conditions optimales.
Ce test fait parfois l’objet de critiques. En définitive, selon le généticien Albert Jacquard, « le but de la mesure du QI ne devrait pas être d’anticiper l’échec, mais plutôt de prendre les mesures nécessaires pour l’éviter ».
Quels sont les tests d’intelligence qui se pratiquent
Nous retrouvons différents tests d’intelligence : la WAIS, la WPPSI, la WISC, la WNV, la NEMI, le K-ABC
WAIS-IV
- L’indice de compréhension verbale (ICV) permet d’évaluer les capacités verbales acquises par l’adulte dans son environnement, en fessant appel à la compréhension, la conceptualisation et le raisonnement.
- L’indice de raisonnement perceptif (IRP) évalue l’aptitude de l’adulte par rapport à l’organisation perceptive et au raisonnement non-verbal.
- L’indice de mémoire de travail (IMT) permet d’évaluer les processus simultanés et séquentiels de la mémoire de travail, la concentration et l’attention.
- L’indice de Vitesse de traitement (IVT) évalue la rapidité et la précision de l’identification visuelle de l’adulte au niveau graphomoteur et intellectuel.
Les échelles de compréhension verbale et de raisonnement perceptif comprennent chacune trois subtests principaux alors que l’échelle de mémoire de travail et de vitesse de traitement comprennent deux subtests principaux.
Au sein du cabinet Abdelmoula à Nice, nous utilisons la dernière version de l’échelle WAIS-IV qui est une version numérique sur iPad.
WPPSI-IV
- Une forme de 2 ans 6 moi à 3 ans 11 mois qui est composée de 7 subtests. Cette forme permet d’évaluer la comprehension verbale, les habiletés visuospatiales, la mémoire de travail et l’aptitude Générale.
- Une seconde forme de 4 ans à 7 ans et 7 mois qui est composée de 15 subtests. Cette forme permet d’évaluer la comprehension verbale, la mémoire de travail, les capacités visuospatiales, la vitesse de traitement, le raisonnement fluide, l’aptitude Générale et l’efficience cognitive.
WISC-V
- L’indice de compréhension verbale (ICV) permet d’évaluer les connaissances acquises par l’enfant dans son environnement, du raisonnement verbal et de l’expression verbal.
- L’indice visuospatial (IVS) permet d’évaluer le traitement visuospatial de l’enfant, de son aptitude à construire des formes géométriques à partir d’un modèle.
- L’indice de raisonnement fluide (IRF) permet d’évaluer l’aptitude de l’enfant à déceler le rapport conceptuel entre les objets visuels et à utiliser le raisonnement pour identifier et appliquer des règles.
- L’indice de mémoire de travail (IMT) permet de déterminer l’aptitude de l’enfant à enregistrer, maintenir en mémoire de travail et manipuler les informations visuelles et auditives dans le domaine conscient. La mémoire de travail permet de conserver les informations actives en utilisant des boucles phonologiques ou un calepin visuel.
- L’indice de vitesse de traitement (IVT) permet de mesurer la rapidité et la précision de l’identification visuelle, de la prise de décision et de l’application de la décision. Les performances sont liées au balayage visuel, à la discrimination visuelle, à la mémoire de travail, à la coordination visuo-motrice et à la concentration.
Chaque indice est constitué de 2 subtests obligatoires afin de déterminer le QI de l’enfant ou de l’adolescent.
Au sein du cabinet Abdelmoula à Nice, nous utilisons la dernière version de l’échelle WISC-V qui est une version numérique sur iPad.
WNV
- Une version de 4 ans à 7 ans et 11 mois ;
- Une seconde version de 8 ans à 21 ans et 11 mois.
Une autre spécificité que l’on retrouve dans la WNV est qu’il existe deux formes d’administration, dont une courte et une autre longue. Les subtests qui peuvent composer les deux batteries de la WNV sont :
- Matrices
- Reconnaissance
- Code
- Mémoire spatiale
- Assemblage d’objets
- Arrangement d’images
NEMI-3
- L’indice des processus cristallisés (IPC)
- L’indice d’efficience cognitive (IEC)
- L’indice des processus fluids (IPF)
Ces indices sont calculés à travers les épreuves de connaissances, de matrices, l’épreuve d’intrus, de comparaison, de mémoire de travail, mais également le comptage de cube, la copie de figures et le questionnaire d’adaptation et d’autonomie.
L’échelle NEMI permet également d’établir une évaluation approfondie de différentes compétences tells que les capacités visuospatiales, de mémoire de travail et graphomotrices, mais également des compétences adaptatives de la personne.
KABC-II
Le KABC-II est une batterie pour l’examen psychologique des enfants de 3 ans à 12 ans et 11 mois. La batterie s’appuie sur deux modèles distincts : Le modèle de Luria permet la détermination des processus séquentiels et des processus simultanés. Additionnellement à cela, une mesure des capacités d’apprentissage et de planification est possible. Le modèle multifactoriel de Cattell-Horn-Carroll (modèle CHC) combine 5 différents facteurs à travers la mesure du traitement visuel, de la mémoire à court terme et à long terme, et de l’intelligence fluide et cristallisée.
Le KABC permet de calculer différentes notes globales :- L’indice non-verbal (INV)
- L’indice des processus mentaux (IPM) en référence au modèle de Luria
- L’indice fluide-cristallisé en référence au modèle au modèle CHC
Pourquoi faire un test de QI ?
Pourquoi mesurez votre quotient intellectuel ?
Un bilan intellectuel ou encore le test du quotient intellectuel (QI) est une évaluation qui doit toujours être réalisée par un neuropsychologue agréé reconnu par l’agence régionale de santé (ARS) et identifié par un numéro ADELI.
Son objectif principal est de détecter les individus à haut potentiel intellectuel (HPI), qu’ils soient enfants, adolescents ou adultes, ou au contraire, de repérer d’éventuelles difficultés futures dans le parcours de soin d’un enfant ou d’un adulte en partant de la déficience intellectuelle, des troubles neurodéveloppementaux ou encore d’autres cognitifs.
Le bilan neuropsychologique peut se dérouler sur plusieurs séances afin d’obtenir des résultats précis et fiables. Ces tests neuropsychologiques ont été spécifiquement conçus pour être utilisés dans le milieu scolaire, où ils sont souvent employés dans le cadre d’un bilan pour les élèves ayant des difficultés.
Grâce à ces évaluations, les psychologues peuvent identifier les besoins spécifiques des élèves et mettre en place des stratégies d’enseignement adaptées et des aménagements scolaires pour favoriser leur réussite académique.
Le but du bilan intellectuel enfant et adulte est donc de repérer les forces et les faiblesses de l’individu afin d’apporter des clés pour pallier aux difficultés.
Ces tests de QI peuvent également être utiles pour l’orientation professionnelle. Selon Jérôme Rossier, professeur de psychologie à l’Université de Lausanne, « on n’orienterait pas un jeune dont le QI est nettement inférieur à la moyenne vers un métier qui demande de grandes capacités de raisonnement.
En revanche, un étudiant qui a de mauvaises notes, mais de bonnes capacités de raisonnement peut tout de même réussir ses études, à condition d’être dans un environnement approprié et de fournir plus d’efforts. » Les tests du quotient intellectuel (QI) peuvent être extrêmement utiles dans divers contextes, y compris le milieu professionnel.
En effet, ils permettent d’estimer les capacités d’un individu qui est resté éloigné du monde du travail pendant une période prolongée. Ces tests standardisés offrent une mesure objective des compétences cognitives d’une personne, ce qui peut être particulièrement précieux pour les employeurs qui cherchent à évaluer les aptitudes d’un candidat potentiel.
De plus, les tests du QI sont également utilisés dans certains cas pour dépister la démence chez les personnes âgées. En identifiant les déficits cognitifs associés à cette maladie, les professionnels de la santé peuvent intervenir plus tôt et offrir une prise en charge appropriée.
Ainsi, les tests du QI jouent un rôle crucial dans la détection précoce de la démence, de la déficience intellectuelle ou des troubles cognitifs ce qui permet d’améliorer la qualité de vie des enfants aux personnes âgées et de leurs proches.
Comment se déroule un bilan QI
(Quotient intellectuel) ?
Il est essentiel de comprendre qu’il ne faut jamais se fier à un test gratuit en ligne pour évaluer son QI. En effet, ces tests ne sont pas fiables et ne peuvent pas fournir une évaluation précise et valide. Pour obtenir une évaluation fiable de son QI, il est nécessaire de consulter un psychologue neuropsychologue spécialisé dans cette évaluation.
Ce dernier est formé pour mener des séances d’évaluation approfondies et trouver le moment le plus approprié pour réaliser les tests psychométriques. Ces tests, également appelés bilans intellectuels, sont conçus pour mesurer les capacités cognitives d’une personne. Cependant, il est important de noter que les résultats de ces tests psychométriques doivent toujours être interprétés en corrélation avec d’autres éléments d’un examen psychologique complet en partant de l’anamnèse de la personne (l’historique du patient).
En effet, l’évaluation du QI ne peut pas se limiter uniquement à ces tests, car d’autres facteurs tels que l’environnement, les antécédents médicaux et les expériences personnelles peuvent également influencer les résultats.
Ainsi, il est primordial de consulter un professionnel qualifié pour obtenir une évaluation précise et complète de son QI. La demande de test émane généralement du patient s’il s’agit d’un adulte ou d’une personne âgée, de sa famille ou de l’école s’il s’agit d’un enfant ou d’un adolescent.
Les tests du quotient intellectuel (QI) sont des évaluations qui visent à mesurer différentes capacités cognitives d’un individu. Ils comprennent diverses tâches de résolution de problèmes, de réflexions, de capacités de memorization, etc. Ces tests permettent d’évaluer de manière précise les compétences dans des domaines tels que le raisonnement, les aptitudes verbales, les capacités numériques, logiques et spatiales…
En identifiant les forces et les faiblesses d’une personne dans ces différents domaines, les tests du QI offrent une compréhension approfondie de ses capacités cognitives.
Ils constituent ainsi un outil précieux pour évaluer l’intelligence et le potentiel intellectuel d’un individu.
Quels sont les résultats d’un test du QI
Le résultat du bilan neuropsychologique de QI peut indiquer la vivacité intellectuelle d’un enfant ou d’un adulte.
Les parents et les éducateurs sont libres de l’utiliser ou non, étant donné que la construction de ces tests de QI est empirique.
En fait, elle n’est étayée par aucune théorie globale.
Les résultats des tests intellectuels de QI tendent à classer la population en cinq groupes selon la courbe de Gauss :
- Le groupe ayant un retard mental également appelé déficience intellectuelle aurait un QI ≤ 69
- Le groupe ayant une intelligence faible aurait un QI compris entre 70 et 85
- Le groupe moyennement intelligent aurait un QI compris entre 85 et 115
- Le groupe des personnes plus intelligentes aurait un QI compris entre 115 et 129
- Enfin, les surdoués aussi appelés à haut potentiel intellectuel ont un QI ≥ 130.
Si la moyenne est fixée à 100, en effet, plus de la moitié de la population a un QI compris entre 85 et 115.
Mais en définitive, il est essentiel de rappeler, à la suite d’Ilan M. Edelstein, que « l’intelligence ne se résume pas à un seul chiffre. On ne peut pas classer linéairement l’intelligence des gens.
Les tests de QI ne mesurent pas tous les domaines de l’intelligence ».
Une fois que le test d’intelligence est effectué, le neuropsychologue réalise une restitution du bilan intellectuel à la famille de l’enfant ou à l’adulte qui a réalisé le bilan et lui communique ensuite un compte-rendu auquel le neuropsychologue présente des axes de prise en charge du patient en fonction de son besoin spécifique.
Historique du test intellectuel
Au début du 20e siècle, les tests de mesure de l’intelligence ont été créés par plusieurs théoriciens. À cette époque, la psychologie scientifique venait d’être établie et avait pour objectif de développer des connaissances explicites et validées sur le fonctionnement de l’esprit humain, comme récemment souligné par le professeur de psychologie Michel Huteau.
Parmi les psychologues et pédagogues de l’époque, Alfred Binet a joué un rôle majeur en étudiant l’intelligence à travers l’introspection et en explorant des phénomènes mentaux supérieurs tels que la mémoire, l’attention, l’imagination et l’orientation des idées.
Avant Alfred Binet, certains psychologues de l’ère Wundtienne (du nom du célèbre anthropologue et psychologue Wilhelm Wundt, 1832-1920) pensaient « qu’en dehors des processus les plus simples de l’esprit, aucune expérimentation sur le mental ne pouvait être faite scientifiquement », écrit Binet.
Il pensait que « l’étude expérimentale des formes supérieures de l’esprit peut être faite avec suffisamment de précision et de contrôle pour avoir une valeur scientifique », avant d’ajouter l’objection qui peut immédiatement venir à l’esprit : « comment étudier expérimentalement les phénomènes insaisissables de la conscience ?« .
En 1905, la première version de l’échelle d’intelligence Binet-Simon, une échelle métrique de mesure de l’intelligence, est enfin publiée.
Ce test a inspiré la plupart des tests ultérieurs. En fait, une deuxième version de l’échelle métrique, datant de 1908, a introduit le concept d’âge mental, une nouvelle façon de classer les sujets qui, selon lui, « équivaut, à des fins pratiques, à une mesure ».
Les idées novatrices de Binet sur l’intelligence sont évidentes dans son test : tous les items impliquent des processus psychologiques de haut niveau et couvrent une gamme variée de sujets, reflétant l’idée que l’intelligence est une constellation de fonctions cognitives.
Il convient également de mentionner que l’étude de la variabilité interindividuelle d’une fonction a conduit Binet à rechercher des signes d’intelligence, ce qui a donné lieu à l’élaboration d’une échelle psychométrique.
Par ailleurs, l’étude des fonctions chez un même individu lui a également permis de déterminer son type intellectuel, en distinguant les plus « objectivistes » des plus « subjectivistes ». Il existe en fait deux types de mesure du quotient intellectuel (QI) : le test de Binet-Simon et le test de Welcher-Bellevue.
Psycho-journal
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