Le trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité : TDAH
Tdah Le trouble déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH) n’est pas un problème nouveau et n’est pas uniquement dû à l’exposition des enfants aux écrans.
De par la spécialité de Madame Abdelmoula dans les troubles neurodéveloppementaux nous proposant la prise en complète du trouble TDAH, au sein du cabinet à Nice. Le point de départ est la plainte et le recours à l’évaluation attentionnelle pour les enfants, les adolescents ou encore les adultes.
Une fois que le diagnostic est posé, une prise en charge psychologique de la personne concernée est proposée à travers les TCC et la remédiation cognitive qui se pratiquent en français ou en arabe au cabinet à l’aide d’outils reconnus et validés scientifiquement, mais également en proposant la guidance parentale à travers à la méthode Barkley et CPS de résolution des problèmes.
C’est quoi le trouble déficitaire
de l’attention avec ou sans hyperactivité ?
Le TDAH n’est pas un problème nouveau, ni uniquement dû à l’exposition des enfants aux écrans. En effet, ce syndrome est décrit dans la littérature médicale depuis la fin du 18e siècle ! Il ne s’agit pas non plus d’une simple question d’éducation, comme le croient malheureusement certains parents.
Le TDAH est un trouble neurodéveloppemental, associé à de petites différences dans la structure et le fonctionnement du cerveau des personnes concernées. Il est caractérisé par des niveaux élevés d’inattention, d’agitation et d’impulsivité. Dans la grande majorité des cas, le TDAH a une origine neurologique qui peut être influencée par des facteurs génétiques et environnementaux.
Les experts sont clairs sur ce point : Le TDAH n’est pas dû à des besoins émotionnels non satisfaits ou à des problèmes psychosociaux, bien qu’il puisse être exacerbé par ces facteurs. Le TDAH est généralement diagnostiqué vers l’âge de 7 ans, mais les enfants atteints de TDAH présentent des comportements difficiles avant d’entrer à l’école, souvent dès l’âge de 2 ans.
Le TDAH est un trouble qui entraîne des handicaps cognitifs et relationnels persistants et parfois sévères.
Au-delà des difficultés qu’il entraîne à l’école, au travail, dans l’environnement familial et social, le TDAH entraîne un risque accru de blessures accidentelles, d’addictions, de dépression et de suicide. Il est donc nécessaire de l’identifier et de le traiter afin d’en atténuer l’impact.
Il se présente sous trois formes :
- Une forme mixte avec la présence
d’inattention et d’hyperactivité - Une forme d’inattention
seulement - Une forme d’hyperactivité
et d’impulsivité uniquement
Comment s’exprime le TDAH ?
Les personnes souffrant d’un trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité (TDAH) ont des difficultés à se concentrer, à être attentives et à mener à bien des tâches, même légèrement complexes.
Elles ont souvent du mal à rester immobiles, à attendre leur tour et agissent fréquemment de manière impulsive. Bien que ces comportements soient présents chez tous les individus, ils sont anormalement prononcés et prolongés chez les personnes atteintes de TDAH.
Ils sont également présents dans tous les aspects de la vie, et pas seulement à l’école ou à la maison, par exemple.
Le TDAH chez les adolescents et les adultes : Le TDAH est souvent plus visible chez les enfants que chez les adultes et a été largement étudié chez les enfants. Cependant, il persiste à l’adolescence dans 40 à 70 % des cas et à l’âge adulte chez la moitié des enfants touchés. On estime qu’environ 4 % des adultes souffrent de TDAH. Parfois, le TDAH n’est diagnostiqué qu’à l’âge adulte.
Le TDAH se caractérise par trois symptômes :
Le TDAH se caractérise par trois symptômes :
L’inattention, l’hyperactivité et l’impulsivité, dont la gravité peut varier.
Par exemple, un enfant qui passe son temps à rêvasser, à ne pas faire ses devoirs, à ne pas suivre les instructions et à perdre constamment ses effets personnels, mais qui n’est pas particulièrement agité, peut souffrir de TDAH.
Un autre enfant, particulièrement hyperactif, impulsif et agité, mais capable de se concentrer relativement bien sur des tâches qui l’intéressent, peut également souffrir de TDAH.
En général, l’hyperactivité et l’impulsivité sont plus prononcées chez les garçons que chez les filles. Le TDAH et l’intelligence : Il n’y a pas de lien entre le TDAH et l’intelligence de l’enfant. Les difficultés scolaires rencontrées par la plupart des enfants atteints de TDAH sont le plus souvent liées à des problèmes de comportement ou à des déficits d’attention, et non à un manque d’intelligence.
Diagnostiquer le TDAH chez tout les âges :
les symptômes
Le diagnostic repose sur une combinaison d’indicateurs cliniques qui interfèrent avec le fonctionnement ou le développement d’une personne sur une durée minimale persistante de 6 mois. Les enfants affectés ont des difficultés à rester concentrés et sont facilement distraits plus que les autres. Ils interrompent constamment leurs activités et celles des autres. Ils luttent pour rester immobiles (ou même debout) sans s’agiter, ou pour retenir une envie, une action ou un mot. Le trouble commence avant l’âge de 12 ans.
Ces comportements persistant se produisent dans de multiples environnements (à l’école ou au travail, mais aussi à la maison ou pendant les activités de loisirs) et nuisent à la qualité de la vie quotidienne.
Un diagnostic est posé uniquement par un médecin mais l’évaluation neuropsychologique est pratiqué auprès d’un neuropsychologue spécialisé dans le TDAH. Les signes cliniques peuvent être repérés par le patient, l’école s’il s’agit d’un enfant ou très souvent la famille ou le compagnant(e) pour les adultes tardivement diagnostiqués.
Le trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité : TDAH
Une évaluation neuropsychologique est obligatoire afin de confirmer la présence du trouble TDAH.
Pour les enfants et les adolescents, le bilan attentionnel se fait après une investigation cognitive à travers la WISC-V dans un premier temps, puis la réalisation du test d’évaluation de l’attention TEA-CH ou encore à l’aide de la batterie NEPSY II en compléments de questionnaires écologiques tel que le questionnaire de Conners, Caddra, SNAP ou Poulin.
Pour les adultes, l’évaluation attentionnelles se fait à l’aide du questionnaire de diagnostic du TDAH (Diva 2.0), des échelles de Wechsler à travers le croissement des résultats entre la WIAS IV et la MEM IV, l’inventaire d’évaluation comportement BRIEF ou encore l’échelle de comportement adaptatif la Vineland II
Quelles sont les comorbidités du TDAH ?
Plusieurs enfants atteints de TDAH souffrent également d’un ou de plusieurs troubles associés :
- Trouble oppositionnel avec provocation (TOP) : Attitude hostile, méfiante et négative à l’égard des figures d’autorité, plus fréquente chez les enfants impulsifs et hyperactifs.
- Troubles spécifiques des apprentissages : Environ 20 % des enfants atteints de TDAH présentent des retards de développement du langage ou encore l’installation des troubles tels que la dysphasie ou la dyslexie, la dyspraxie etc et donc ont besoin d’une éducation spécialisée et d’aménagements scolaires.
- Trouble du spectre de l’autisme qui peut être influer par la capacité faible d’autocontrôle et d’impulsivité et donc d’engendrer un comportement inadapté avec les paires. Les individus présentant un TSA peuvent avoir des crises de colère face à l’intolérence des imprévus.
- Troubles dépressifs : Souvent présente, la dépression résulte du rejet auquel l’adolescent par exemple est confronté en raison de son manque de maîtrise de soi. Il a souvent une mauvaise estime de lui-même. La dépression peut survenir aussi bien chez les enfants que chez les adultes atteints de TDAH, surtout si d’autres membres de la famille en ont fait l’expérience.
- Troubles anxieux : Anxiété et nervosité excessives accompagnées de divers symptômes physiques (tics, accélération du rythme cardiaque, transpiration, vertiges, etc.) ou de troubles obsessionnels compulsifs.
- Trouble des conduites : Comportement antisocial profond qui peut se manifester par le vol, la recherche de bagarres et un comportement généralement destructeur à l’égard des humains et des animaux.
De manière surprenante, le TDAH peut également s’accompagner de troubles métaboliques (diabète, obésité) ou d’allergies et de bien d’autres troubles.
Le trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité (TDAH) est donc un trouble neurodéveloppemental qui présente plusieurs facteurs de risque.
Parmi ces facteurs, on retrouve les antécédents familiaux de TDAH, les traumatismes crâniens pendant l’enfance, la méningite bactérienne et la naissance prématurée. Il est important de noter que divers facteurs, tels que le poids à la naissance, peuvent également influencer la probabilité de développer un TDAH.
En effet, des études ont montré que les enfants ayant un poids de naissance plus faible étaient plus susceptibles de présenter des symptômes de TDAH. De plus, la naissance prématurée est également associée à une plus grande susceptibilité aux troubles de l’apprentissage et au manque d’oxygène à la naissance. Ces facteurs de risque soulignent l’importance d’une prise en charge précoce et d’une surveillance attentive pour les enfants présentant un risque accru de développer un TDAH.
De plus, il est recommandé aux femmes enceintes de prendre les précautions suivantes pour donner toutes les chances à leur futur enfant :
- Éviter de fumer ;
- S’abstenir de consommer de l’alcool et des drogues ;
- Éviter l’exposition aux polluants environnementaux.
Il est difficile de prévenir l’apparition du TDAH, car ses causes sont encore mal comprises et sont principalement d’origine génétique. Cependant, il est possible de prendre des mesures pour réduire les risques de traumatismes crâniens, de méningite, d’exposition aux polluants et d’empoisonnement aux métaux lourds tels que le plomb.
Mesures de prévention des conséquences
Le trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH) a un impact significatif sur tous les membres de la famille ainsi que sur les apprentissages et l’intégration sociale de l’enfant concerné. Il est donc essentiel de réunir toutes les ressources disponibles pour apporter une aide à la fois à l’enfant et à sa famille. En agissant de la sorte, on peut prévenir l’apparition de conséquences graves à l’adolescence et à l’âge adulte, telles qu’une faible estime de soi, la dépression, le décrochage scolaire, et bien d’autres. Il est donc primordial de prendre en compte les besoins de l’enfant atteint de TDAH et de fournir un soutien adéquat pour garantir son bien-être à long terme.
Il semble qu’il n’existe pas de traitement curatif pour le TDAH. L’objectif de la prise en charge est d’atténuer les conséquences du TDAH chez les enfants et les adultes, telles que les difficultés scolaires ou professionnelles, les souffrances causées par le rejet fréquent et le manque d’estime de soi, etc. Ils réduisent notamment les risques d’accident, de troubles dépressifs et de suicide. La bonne nouvelle est que sa prise en charge permet d’atténuer les symptômes et leurs conséquences. Les traitements non-médicamenteux tels que les thérapies cognitives et/ou comportementales peuvent être des alternatives pour réduire les pensées intrusives en fessant un travail de restructuration cognitive par exemple.
Le recours à la remédiation cognitive également afin de renforcer les fonctions exécutives par exemple peuvent aider à réduire les symptômes du TDAH. Le but étant d’aider les patients à améliorer leur qualité de vie, en mettant en place des routines efficaces face aux problèmes qu’ils rencontrent dans leur vie quotidienne par exemple.
Les médecins, les neuropsychologues, les psychoéducateurs et les orthopédagogues recommandent de créer un environnement propice à des expériences positives pour les personnes atteintes de TDAH. Les parents jouent également un rôle crucial. Bien que de nombreux professionnels apportent leur soutien à l’enfant et à sa famille, les parents restent les thérapeutes les plus importants pour ces enfants. C’est pourquoi le recours à la guidance parentale permet de s’appuyer sur les outils validés scientifiquement pour apprendre à bien gérer les situations conflictuelles rencontrées.
Plusieurs études cliniques ont montré que les traitements médicamenteux sont efficaces. Leurs effets secondaires sont généralement légers et peuvent être gérés en adaptant le choix du médicament ou le dosage. Il s’agit souvent de psychostimulants comme le méthylphénidate, la célèbre Ritaline®(Ritaline®, Rilatine®, Biphentin®, Concerta®, PMS-Méthylphénidate®). Il ne guérit pas le trouble et n’empêche pas sa persistance à l’âge adulte, mais il réduit les symptômes tant que la personne suit le traitement.En cas d’échec, des médicaments non stimulants comme l’atomoxétine peuvent être prescrits dans le cadre de protocoles thérapeutiques individualisés, avec l’autorisation de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé.
Les médicaments ne sont pas toujours nécessaires et doivent toujours être associés à une ou plusieurs approches psychosociales. Seule une évaluation médicale complète permettra donc de déterminer si des médicaments sont nécessaires.
Chez les enfants, on observe souvent une amélioration des résultats scolaires et des relations plus harmonieuses avec les parents et les amis. Les effets peuvent être remarquables. Sauf exception, le méthylphénidate n’est pas prescrit avant l’âge scolaire. Le dosage varie d’une personne à l’autre et est adapté par le médecin en fonction des améliorations observées et des effets secondaires (troubles du sommeil, perte d’appétit, maux de ventre ou de tête, tics, etc.) Les effets secondaires ont tendance à s’atténuer avec le temps. Si le dosage est excessif, la personne sera trop calme, voire fonctionnera au ralenti, et un ajustement de la dose sera nécessaire. Dans la majorité des cas, le médicament est pris 2 ou 3 fois par jour : une dose le matin, une autre à midi et, si nécessaire, une dernière dans l’après-midi. Le méthylphénidate est également disponible sous forme de comprimés à libération prolongée, à prendre une fois par jour le matin. Il est important de savoir que le méthylphénidate ne crée aucune dépendance physiologique ou psychologique.
Le traitement pour les adultes est similaire, mais les doses sont plus élevées. Les antidépresseurs peuvent parfois être utiles. Cependant, le traitement du TDAH chez l’adulte a été moins étudié que chez l’enfant et les recommandations varient d’un pays à l’autre. Le méthylphénidate est un stimulant qui augmente l’activité de la dopamine dans le cerveau. Paradoxalement, cela calme la personne, améliore sa concentration et lui permet de vivre des expériences plus positives.
Les médecins prescrivent de plus en plus de Ritaline®. Au Canada, le nombre de prescriptions a été multiplié par 5 entre 1990 et 1997 et a doublé entre 2001 et 2008. D’autres médicaments peuvent être utilisés, si nécessaire, tels que les dérivés de l’amphétamine (Adderall®, Dexedrine®). Leurs effets (bénéfiques et indésirables) sont similaires à ceux du méthylphénidate. Certaines personnes réagissent mieux à une classe de médicaments qu’à une autre. Un médicament non stimulant, l’atomoxétine (Strattera®), réduit également les principaux symptômes d’hyperactivité et d’inattention causés par le TDAH. L’un de ses avantages est qu’il n’affecte pas la qualité du sommeil. Il permet aux enfants de s’endormir plus rapidement et d’être moins irritables que les enfants qui prennent du méthylphénidate.
Psycho-journal
Bilan neuropsychologique Nice
Le but du bilan psychométrique est d’évaluer les fonctions cognitives afin de déchiffrer les obstacles rencontrés et de mettre en
READ MORETrouble du comportement
Les troubles du comportement, peuvent être un signe précoce de trouble mental dans l’enfance. S’il est important de comprendre les
READ MOREFonctions cognitives
Notre vie consiste en un processus complexe de traitement de l’information. Nous nous appuyons fortement sur notre esprit pour accomplir
READ MOREInterventions
Bilan neuropsychologique
Il n’est pas nécessaire que le patient suive des directives de préparation spécifiques..
Voir plusPrise en charge psychologique
Une prise en charge psychologique TCC est présentée en fonction de votre demande ainsi..
Voir plusRemédiation cognitive
Un programme de remédiation cognitive individuel est établi afin de compenser les..
Voir plusGuidance parentale
Il s’agit d’un accompagnement auprès des responsables légaux de l’enfant. La guidance parentale..
Voir plusGroupes thérapeutiques
L’adhésion à ces groupes se fait à l’année et donc exige une présence régulière..
Voir plusAteliers psychologiques
Chaque mois une session d’atelier sera proposé autour des thématiques suivantes..
Voir plus